Au Québec, il y a neuf représentants de ces oiseaux. Ils font tous partie de la famille Tyrannidae, de petits oiseaux insectivores que ne vivent que dans les Amériques. Ils ont une forme similaire, un peu trapue, avec la tête plus ronde et sortie que d’autres petits oiseaux comme les parulines. Évidement, en étant insectivores, ces oiseaux ne migrent au Québec que durant l’été. Chez cette famille, il n’y a pas de dimorphisme sexuel, les sexes sont semblables. Certaines espèces sont très faciles à identifier, tandis que d’autres sont pratiquement identiques.
Moucherolles
Moucherolle à côtés olive
Gros moucherolle, habituellement perché en évidence au sommet d’un arbre. De face, on remarque les deux zones sombres du côté de la poitrine, qui elle est blanche. On a l’impression que l’oiseau porte un veston. L’autre signe distinctif est la présence de deux touffes de plumes blanches près du croupion.
Moucherolle phébi
Moucherolle brunâtre, hoche souvent la queue lorsqu’il est perché. Le bec est entièrement noir, les bandes alaires ne sont pas nettes (ce qui n’est pas le cas pour les espèces suivantes dans cette liste). Le ventre est blanc mais il devient jaunâtre à l’automne.
Moucherolle tchébec
Petit moucherolle grisâtre. Les bandes alaires sont bien définies et le dessous de l’oiseau est pâle. Son signe distinctif est le cercle oculaire blanc bien visible, ceci le distingue du Pioui de l’Est, qui est un peu plus gros et qui fréquente le même habitat.
Moucherolle à ventre jaune
Moucherolle qui se distingue des autres par sa gorge et son ventre jaune. Le dos est plus verdâtre que le moucherolle tchébec, qui lui ressemble beaucoup autant physiquement que par le chant. Se retrouve habituellement plus au nord que les autres espèces de moucherolles, dans les forêts de conifères et près des tourbières.
Moucherolle des aulnes
Moucherolle qui ressemble beaucoup à d’autres de la même famille. Presque identique au moucherolle tchébec, ce dernier possède un cercle oculaire plus prononcé et la pointe des ailes légèrement plus courte. Le chant reste le meilleur moyen d’identifier l’espèce, malheureusement ce n’est pas toujours possible de pouvoir l’entendre.
Moucherolle des saules
Identique au moucherolle des aulnes, autrefois ils ne formaient qu’une espèce. Se retrouve dans des milieux plus secs que cette dernière. Mais ne peut être identifié avec certitude que par le chant.
Tyrans
Tyran tritri
Un peu plus gros que les moucherolles. De couleur noire et blanche, il est facile à différencier des autres espèces. Le bout de la queue tout blanc est son signe distinctif, il est bien visible et rend l’identification plus simple.
Tyran huppé
Tyran avec une combinaison de couleurs unique. Comme son nom l’indique, possède une huppe ébouriffée sur la tête foncée. Le haut de la poitrine est grisâtre, qui contraste avec le jaune du ventre. La queue possède des teintes de roux, ce qui facilite également l’identification de cette espèce.
Piouis
Pioui de l’Est
Le pioui ressemble beaucoup au moucherolles tchébec et phébi, mais il n’a pas de cercle oculaire blanc et les bandes alaires sont très apparentes. Bien souvent, on entend son chant distinct pii-ouii avant même de pouvoir l’apercevoir.